Conques, pour clôturer une aventure exceptionnelle en beauté
La séduction demeure, trois ans après mon premier passage à Conques.
L'arrivée par un tout petit chemin en forte descente et bien boueux ne pouvait que contribuer à renforcer ce sentiment d'inouï à la découverte soudaine de ce joyau de l'art roman, magnifié par les vitraux de Soulage.
L'équipe m'avait délicatement proposé d'y arriver le premier et seul. Impossible ! Je les ai attendus au dernier virage avant d'atteindre le tympan
Face à ce tympan, sentiments mêlés de l'équipe entre la stupéfaction, la beauté du lieu, et la conscience soudain que notre aventure se termine là. Que faire ?
Une seule solution, chanter devant le tympan, nous l'avons fait (oh Freedom ), avec une énergie incroyable, redoublée quand une centaine de personnes se sont attroupées, pèlerins et touristes et nous ont applaudi généreusement !!!
Je rencontre alors le frère Jean Daniel, autre monument du lieu, qui nous autorisé à aller chanter dans l'abbatiale et nous propose de chanter de nouveau à la fin de la soirée après le concert d'orgue.
Quel plus beau cadeau pour nous que cette opportunité de chanter dans un tel lieu ?
Nous l'avons fait également au cours du dîner hier soir et ce matin avant de se quitter.
Chut ! Comme me l'a dit Colette ce matin au moment de se quitter, il va nous falloir digérer cette histoire, la laisser décanter et en laisser des traces...
J'y reviendrai...