Plein été, la tête dans les étoiles de Compostelle
Sept semaines après mon retour de Santiago
Fin juin, j'écrivais : "plusieurs semaines que je suis de retour, les effluves se font encore (et pour toujours ?) ressentir, ralentissement, concentration sur l'instant présent, goût et désir de reprendre un Chemin..."
Et aujourd'hui, ces effluves sont bien là, sans nostalgie ni impatience, avec le goût définitif pour la marche (que je pratique parfois au petit matin le long de l'océan).
Mes pieds se sont signalés les premiers jours du retour, la plante des pieds, ce qui était planté, pas après pas, dans cette incroyable histoire de plus d'un million (exactement 1.125.000) de pas sur cette deuxième partie de mon Chemin !
De cette belle aventure, il me reste la beauté de la vie cheminante, déterminée et détachée chaque jour un peu plus de toute contingence.
Un bien joli trésor que je garde enfoui au coeur et que je ressortirai lors de mes prochaines "errances", lesquelles seront bretonnes sur le Tro Breiz.
Alors à bientôt ?
Pierre
On marche, non pas pour arriver mais juste pour marcher.
Le but est d'être présent dans l'instant, conscient de sa respiration et de sa marche,
en goûtant chaque pas. Thich Nhat Hanh, la sérénité de l'instant